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ville de vanves - Page 8

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    Ce premier week-end d’Octobre a été marqué par de nombreuses manifestations entre la déambulation inaugurale des rue Raymond Marcheron et de la vélo-rue Aristide Briand en présence de Bernard Gauducheau, Georges Siffredi, président du département des Hauts de Seine, Pierrre Christophe Baguet président de GPSO (sur laquelle le blog reviendra),  la 7éme édition de Natur’à Vanves place de la République la messe-souvenir en hommage à Patrice Souby à l’église Saint Remy en présence de personnalités  de Vanves, avec le premier café Dialogue (ex-café Théo) de la saison 2025-26 qui célèbre ses 14 ans cette année. Il réunissait, à La Girafe, des vanvéens venus de tout horizon religieux et même athée, sur le théme « Venez comme vous êtes ».

    Tous ces événements clôturaient une semaine marquée par la fermeture définitive du cabinet du docteur Patrick Jouanneau avenue V.Hugo, des changements de propriétaires dans  plusieurs cafés de Vanves, un voyage organisé par IRIS au canada notamment, et par :

    LE JUMELAGE : Bernard Gauducheau était le week-end à Lehrte à la tête d’une délégation constituée des membres du Comité de Jumelage. «Depuis plus de 60 ans, une belle histoire d’amitié nous unit : rencontres, échanges culturels, projets communs… autant de moments qui rapprochent nos habitants et qui témoignent de la force de notre lien. Ces quelques jours passés ensemble ont été l’occasion de partager des instants chaleureux, de célébrer nos valeurs communes et de préparer de nouvelles étapes pour faire vivre cette belle relation entre nos deux villes et nos jeunes générations » soulignait le maire de Vanves qui invitait à « continuer à écrire les pages d’une belle histoire d’amitié franco-allemande »

    DES ELAGAGES :  GPSO a entamé cette semaine des travaux d’élagage et de taille en rideaux des arbres jusqu’au 17 octobre qui ont débuté avenue Victor Hugo (sur la photo)  Rues du Moulin  et  Jullien, puis avenue Marcel Martinie, rues J.Bleuzen et Marcheron entre le 8 et le 13 Octobre, parc F.Pic entre le 14 et le 17 Octobre. Il s’agit d’assurer la sécurité des usagers, de préserver le paysage et les usages urbains (passage de bus ou véhicules de secours, visibilité sur la chaussée et dégagement des façades). GPSO précise que « les tailles sont réalisées après l’apparition des feuilles et avant leur chute pour : Aider l’arbre à faire ses réserves pour l’hiver, favoriser une repousse saine, limiter les parasites (pucerons, tigre du platane, oïdium, etc.) ». Ainsi, la biodiversité est respectée selon GPSO qui précise que « les tailles sont programmées hors période de nidification et ses équipes interviennent uniquement sur les parties périphériques des arbres ».

     

  • INAUGURATION-DEAMBULATION DE LA RUE RAYMOND MARCHERON A VANVES

    L’événement de cette journée est l’inauguration festive de la rue Marcheron par une déambulation qui démarrera à 11H par un premier coupé de ruban au départ du carrefour de l’Insurrection, suivi d’un second au carrefour Marcheron-Larmeroux, puis d’un troisiéme à la vélo-rue Aristide Briand. Les discours officiels avec le vin d’honneur sont prévu avenue Victor Basch, où les élus de Vanves, de GPSO, du département… rappelleront tout l’historique de ce chantier de requalification, avec ses objectifs : offrir aux habitants et aux usagers une rue plus agréable, plus accessible et plus sécurisée. Avec la création d’une vélo-rue sur l’axe Aristide Briand qui est devenu une voie très fréquenté par les cyclistes (et très critiquée par les autres) , à défaut d’une piste cyclable sur l’axe Marcheron-Larmeroux (regrettée par les cyclistes).

    Point de besoin  de revenir sur toutes les étapes de ce chantier qui a suscité polémiques et recours, mais de rappeler que cette rue était dénommée depuis le Second Empire la rue de Paris, une voie de communication représentant un intérêt stratégique entre la capitale et la banlieue. Et qu’elle porte le nom de Raymond Marcheron depuis la libération, livreur à la Santé France Route, qui a été fusillé par les nazis avec Louis Dardenne le 27 Juin 1944 à Dun Les Places (Niévre).

    Souvent détériorée par le passage des lourds véhicules transportant des matériaux aux fortifications, le conseil municipal avait demandé son classement en route départementale à la fin du XIX siécle ou au début du XXéme. Elle était devenue la RD 130 déclassifiée au début des années 2020 comme beaucoup d’autres voies départementales dans la commune qui ont été requalifiée par la suite (J.Jezequel, J.Bleuzen, M.Martinie, Pasteur…). Elle a été empruntée entre les deux guerres par les tramways reliant Clamart à Paris.

    Une gendarmerie s’est installée en 1885 lorsque Vanves fut érigé en chef-lieu de canton en 1893, puis elle a été remplacée par le commissariat de police inauguré en Septembre 2007. En face se trouve depuis 1922, les pères jésuites de l’Action Populaire qui avaient achetés une maison bourgeoise auxquels se sont ajoutés d’autres bâtiments avec une bibliothéque qui abrite les archives de la province des jésuites de France, une chapelle en 1932 puis au début des années 2011/2012 un EHPAD  pour les prêtres retraités. Pour la petite histoire, ses péres jésuites avaient créé un Centre de Recherche et d’Action Sociale (CERAS)  parce que très engagé dans une réflexion sur les enjeux de société, qui éditait une revue. Et l’un de ses membres, Frank Chaigneau, avait fait parler beaucoup de lui dans les années 1980./90 lorsqu’il avait créé en 1985 la Table de Cana, entreprise de réinsertion destinées aux jeunes

    Cette rue comprend un petit joyau avec la villa Dupont qui a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, en face de l'ex-Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Une association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui est très attaché à « ce lieu magique en plein ville » veille à la préservation à cet ensemble  architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville». Un peu plus loin, un porche qui remonterait à Henri IV de Gabrielle d’Estrée a été préservé lors de la construction par Cogedim d’un nouvel immeuble à l’angle René Coche/Raymond Marcheron en 2011 face au square Jean Monet aménagé en Septembre 1999.

    De nouveaux immeubles ont été construit à l’angle République/Marcheron (MDH) à l’emplacement de deux pavillons, comme c’est le cas avec Bouygues Immobilier qui a construit un immeuble à l’emplacement de 3 pavillons à l’angle de la voie privée Juliette de Wills et R.Marcheron… Toutes ces nouvelles constructions comme la résidence étudiante (Studéa) à l’angle avec la rue Diderot face au commissariat, le passage d’une ligne de bus (59), l’installation d’un Carrefour Market à l’emplacement d’un garage, ont  incité la ville, après le déclassement de cette voie départementale, à engager ces travaux de requalification qui sont inauguré aujourd’hui

  • LE BILAN D’UN AN DE 50 KM/H SUR LE PERIPH VU DE VANVES : MOINS DE BRUIT, MAIS UNE PERTE DE TEMPS

    Voilà un an, le 1er Octobre 2024, la vitesse du périphérique de Paris était abaissée à 50 km/h. Un an plus tard, les premiers effets se font ressentir avec des nuits moins bruyantes pour les riverains et un trafic plus fluide le jour mais beaucoup reste à faire pour réduire les nuisances selon une étude de l’APUR, l’agence d’urbanisme de la ville de Paris  qui suit, en lien avec la ville de Paris, huit indicateurs pour évaluer l’impact de la baisse de vitesse et de l’activation, depuis mars 2025, d’une voie réservée au covoiturage, héritage de la voie olympique.

    Entre octobre 2024 et juin 2025, la baisse des émissions sonores s’établit à -2,7 décibels (dB) en moyenne, comparé à la même période de l’année précédente. «Acoustiquement parlant, comme si on avait supprimé un tiers des véhicules, un effet non négligeable, surtout la nuit» selon  BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France. Mais cela ne suffit pas et les niveaux sonores restent au-delà des limites réglementaires, notamment de l’OMS, BruitParif estimant à 13 000 le nombre d’habitants en « situation critique », soit 6 000 de moins qu’il y a un an.

    Le trafic a aussi gagné en fluidité, avec une réduction du trafic de 4%, des heures d’embouteillages de 14 % en moyenne, et du nombre d’accidents dans la même proportion. Logique, puisque la baisse de la vitesse « diminue l’effet d‘accordéon ». Autant de résultats « extrêmement encourageants alors que la droite nous avait prédit le chaos », commentait David Belliard, adjoint écologiste à la maire de Paris chargé des transports et candidat aux municipales. Moins enthousiaste sur l’efficacité environnementale de la mesure, l’Institut Paris Région (IPR)  considère que son «seul effet significatif, c’est la diminution de la vitesse la nuit, signe que la mesure est respectée». Au prix « d’une perte de temps  de l’ordre de 20 000 heures par jour » a affirmé Valérie Pécresse devant le conseil régional qu’elle préside. Un sentiment que partagent beaucoup de vanvéens comme les franciliens qui respectent cette vitesse de 50 km/h mais ont l’impression de perde leur temps lorsqu’on les questionne

    Côté qualité de l’air, l’effet vitesse est quasiment impossible à isoler tant la pollution dépend d’autres facteurs. Les concentrations en particules fines PM10 mesurées par AirParif ont augmenté (+2,8 μg/m3), en lien notamment avec une plus faible pluviométrie que l’an passé. Les concentrations en dioxyde d’azote, émis principalement par les véhicules, ont diminué (-3,3 μg/m3), sur fond de « baisse totale du taux de motorisation dans la métropole du Grand Paris », décrypte AirParif